NIVEAUX D’ACTIVITÉ ET DE RÉSULTATS TRÈS SUPÉRIEURS À 2020 ET 2019
ACCÉLÉRATION DE LA CROISSANCE PORTÉE NOTAMMENT PAR LES NOUVELLES OFFRES ET L’INTERNATIONAL, CONFIRMANT LA SOLIDITÉ DU PROGRAMME STRATÉGIQUE
PLEIN SUCCÈS DE L’OPA DE VEOLIA SUR SUEZ
VEOLIA ENTAME L’ANNÉE 2022 DANS DE TRÈS BONNES CONDITIONS GRACE À UN PORTEFEUILLE DE CONTRATS LARGEMENT PROTÉGÉ CONTRE L’INFLATION ET AUX SYNERGIES ATTENDUES DU RAPPROCHEMENT AVEC SUEZ
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CHIFFRE D’AFFAIRES DE 28 508 M€ EN FORTE CROISSANCE DE +9,6%1
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TRÈS FORTE CROISSANCE DE L’EBITDA, À 4 234 M€, SOIT +16%1, SUPÉRIEURE À L’OBJECTIF RELEVÉ EN COURS D’ANNÉE
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382 M€ D’ÉCONOMIES RÉALISÉES, AU DELA DE L’OBJECTIF ANNUEL DE 350 M€
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EBIT COURANT EN FORTE HAUSSE DE +42%1, A 1 766 M€
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RÉSULTAT NET COURANT PART DU GROUPE DE 896 M€, EN CROISSANCE DE +133%
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NET FREE CASHFLOW RECORD DE 1 341 M€2
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PROPOSITION D’UN DIVIDENDE DE 1€ PAR ACTION, SOIT UNE HAUSSE DE +43%
OBJECTIFS 20223 :
- SOLIDE CROISSANCE DU CHIFFRE D’AFFAIRES
- CROISSANCE ORGANIQUE DE L’EBITDA ENTRE +4% ET +6%
- RÉSULTAT NET COURANT PART DU GROUPE AUTOUR DE 1.1 MD€, SOIT UNE CROISSANCE DE PLUS DE 20%, CONFIRMANT UN EFFET RELUTIF D’ENVIRON 10% SUR LE BNPA
- MAINTIEN D’UN RATIO DETTE NETTE / EBITDA AUTOUR DE 3X
1 Variation à changes constants
2 Y compris 122M€ de dividendes Suez
3A changes constants, sans élargissement du conflit au-delà du territoire Ukrainien et sans changement significatif des conditions d’approvisionnement en énergie en Europe
Antoine Frérot, Président Directeur Général du Groupe a déclaré :
L’année 2021 s’est conclue dans la très bonne lancée des neuf premiers mois, avec au total des résultats record pour Veolia. La croissance de l’activité est restée soutenue tout au long de l’année, tant en volumes, qui ont progressé de plus de 3%, qu’en valeur, le modèle d’indexation tarifaire dont bénéficie la grande majorité de nos contrats nous permettant d’absorber les effets de l’inflation. L’amélioration continue de notre efficacité a par ailleurs sensiblement amplifié cette croissance de l’activité. Ces résultats record témoignent de la solidité et de la bonne exécution de notre programme stratégique Impact 2023, avec notamment de puissants relais de croissance à l’international et dans les nouvelles offres. Ce sont ces fondements qui permettent à notre Groupe d’être aujourd’hui résilient face au conflit dans l’Est de l’Europe, comme lors des crises précédentes. Veolia aborde 2022 dans de bonnes conditions, au moment d’intégrer les activités que nous avons rachetées dans le cadre de l’OPA sur Suez. Près de 10 Mds€ de chiffre d’affaires vont ainsi s’ajouter aux 28 Mds€ réalisés en 2021, soit un apport de plus de 30% qui vont permettre de renforcer encore l’empreinte du Groupe à l’international, et donner un coup d’accélérateur à nos capacités d’innovation. Cette croissance, couplée aux synergies attendues, se traduira en termes de résultat net par une hausse de plus de 20% dès cette année, avec effet relutif sur le bénéfice par action d’environ 40% en 2024. La création du grand champion mondial de la transformation écologique est lancée et est sur de bons rails.
• Chiffre d’affaires de 28 508 M€ contre 26 010 M€ en 2020, soit une croissance de 9,6% à change constant.
Au cours de l’exercice 2021, le chiffre d’affaires du Groupe Veolia a fortement progressé sous les effets combinés de volumes en hausse, de prix des services bien orientés et également de l’effet de la hausse des prix des énergies et des matières recyclées. Par rapport à 2019, année de référence avant la crise sanitaire, le chiffre d’affaires est également en progression soutenue de +6,5% à changes constants.
A change constant, après un T1 2021 en croissance de 4,0%, un T2 en hausse de 19,7% à comparer au trimestre le plus impacté par la crise sanitaire et un T3 en croissance de +5,9%, le T4 2021 a enregistré une progression de +10,1%.
Les variations des changes ont eu un impact quasi-nul, de -4 M€, sur le chiffre d’affaires de la période.
L’effet périmètre est favorable de 234 M€, soit +0,9% sur le chiffre d’affaires, avec les développements en Europe Centrale (Réseau de chaleur à Prague et cogénération à Budapest principalement) et dans les activités mondiales (rachat d’OSIS auprès de SUEZ) qui ont plus que compensé la cession de Sade Telecom et de l’activité de nettoyage à Singapour.
Les variations des prix des énergies (prix de la chaleur et de l’électricité) se sont amplifiées sur la deuxième partie de l’année et ont eu un effet positif de 405 M€, soit +1,5% sur le chiffre d’affaires et les matières recyclées à hauteur de 499 M€ (+1,9% sur le chiffre d’affaires), dont 319 M€ pour les papiers-cartons, 63 M€ pour les plastiques et 60 M€ pour les métaux. L’activité Papiers a ainsi doublé, à 605 M€ et le chiffre d’affaires Plastiques a crû de +29%, à 383 M€.
Le climat a eu un effet favorable de 73 M€ (+0,3 % sur le chiffre d’affaires). Après un hiver froid, favorable aux activités de chauffage, l’été humide a pesé sur les volumes d’eau distribués en France.
L’effet volumes et commerce a été positif de 886 M€, soit un effet très favorable de +3,4% sur le chiffre d’affaire du Groupe, grâce à la poursuite d’une bonne dynamique commerciale dans tous les métiers, du rebond des volumes de l’activité Déchet et la hausse de l’activité Travaux (+211M€).
Les prix des services sont toujours favorablement orientés, avec un effet positif de 405 M€ au niveau du Groupe, soit un effet de +1,5% sur le chiffre d’affaires, en ligne avec la tendance des neuf premiers mois.
A change constant, par géographie, les variations enregistrées au cours de l’exercice s’établissent de la façon suivante :
- En France, la croissance de l’activité est restée très soutenue, en hausse de +8,9% par rapport à 2020 et de +4,6% par rapport à 2019, à 5 868 M€. Le chiffre d’affaires de l’Eau est en progression de +1,2% avec une indexation tarifaire modérée de +0,9% et des volumes en repli de 1,3%, conséquence d’un été pluvieux, dont l’effet a été compensé par la bonne dynamique dans les Travaux. L’activité Déchets a enregistré une très forte croissance de +18,1% comparée à 2020 et +11,1% par rapport à 2019. L’activité a notamment bénéficié du démarrage de contrats et de la mise en service d’un nouvel actif de traitement dans l’incinération. Les volumes sont en hausse de +5,7% et ont retrouvé un niveau pré-covid et les prix de +2,5%. L’activité bénéficie également de la hausse du prix des matières premières recyclées (effet de +7,7% sur le chiffre d’affaires de la Propreté), avec des prix de vente moyens des cartons recyclés de 153€ par tonne contre 56€ en 2020.
- L’Europe hors France a enregistré la plus forte croissance au sein du Groupe, avec un chiffre d’affaires de 10 942 M€ M€, en hausse de +15,6% par rapport à 2020 et de +16 % par rapport à 2019. Toutes les zones ont enregistré une croissance à deux chiffres. Avec un chiffre d’affaire de 6 260 M€, l’Europe Centrale et Orientale yc l’Allemagne est en progression de +19,6%, essentiellement dans l’activité Energie en hausse de +37%, combinaison d’un effet climat favorable, de prix de la chaleur et de l’électricité à la hausse et l’intégration des actifs à Prague et Budapest. L’activité Eau a augmenté de +3% avec des volumes en hausse de +0,3% (pénalisés par une activité touristique toujours en retrait à Prague) et des hausses tarifaires plus soutenues. L’Allemagne a crû de +9,1% avec des volumes en rattrapage dans le segment Déchets Industriels et Commerciaux, la hausse des prix des recyclats et dans l’Energie, un effet climat positif et des tarifs en hausse. L’Europe du Nord, qui inclut le Royaume-Uni, a généré un chiffre d’affaires de 3 276 M€, soit une croissance de +7,6% par rapport à 2020 et +2% par rapport à 2019. Le Royaume-Uni a bénéficié du rebond des volumes de Déchets Industriels et Commerciaux, d’un bon niveau de prix des services, d’une très bonne disponibilité des PFI (94,8%), des prix élevés des recyclats. Les Pays-Bas ont enregistré un bon redressement avec la dynamique favorable du recyclage de plastique. En Scandinavie, les activités en Suède et en Norvège ont été vendues en fin d’année. La zone Italie-Espagne-Portugal a réalisé un chiffre d’affaires de 1 405 M€, en croissance de 17,8% par rapport à 2020 et +20,2% par rapport à 2019 grâce à une bonne dynamique commerciale et la hausse du prix des énergies.
- Le chiffre d’affaires du Reste du monde s’est établi à 7 067 M€, en croissance de +5,4% par rapport à 2020 et +2,6% par rapport à 2019 (à périmètre et changes constants). Toutes les géographies sont en progression. L’Amérique Latine a de nouveau enregistré une forte croissance, à +14,1%, portée par des tarifs en hausse, de bons volumes et la poursuite d’une bonne dynamique de gains de contrats. L’Amérique du Nord a crû de +5,2%. La zone Afrique Moyen-Orient est en croissance soutenue, à +12,3%, grâce notamment à la bonne dynamique de gains de contrats au Moyen-Orient et un retour à la normale de l’activité Eau et Energie au Maroc. L’Asie est en légère croissance, sous l’effet de l’arrêt de certains contrats. Redémarrage progressif post crise sanitaire en Australie.
- Les activités mondiales ont enregistré une croissance de +4,4% par rapport à 2020, avec un chiffre d’affaires de 4 629 M€. A périmètre et change constant, principalement hors vente de l’activité Sade Telecom, la croissance s’est établie à +6,5% par rapport à 2020 et +0,3% par rapport à 2019. Veolia Water Technologies est stable avec la fin de contrats d’usines de dessalement. Les prises de commandes sont en hausse de 15% par rapport à 2020. La SADE progresse de +5,5% à périmètre constant portée par ses gains de contrats et la bonne dynamique de ses marchés. L’activité Déchets Toxiques continue de croître fortement, avec une hausse de +29,5% par rapport à 2020 et de +20,3% par rapport à 2019. L’activité bénéficie notamment de l’intégration pleinement réussie de la société OSIS. Les activités de services industriels et d’énergie ont entamé leur rebond et sont en hausse de +15,3% par rapport à 2020 mais encore en retrait par rapport à 2019.
Par activité, à périmètre et changes constants, dans l’Eau, le chiffre d’affaires de l’activité Exploitation est en croissance de +1,9%. L’activité Technologie et Construction est en progression de +2,8%. Les Déchets sont en forte croissance, à +14,2%, avec des volumes en hausse soutenue de +5,3%, des prix toujours bien orientés, en hausse de +2,7% et un fort effet de la hausse des prix des matières recyclées (+5,2%). L’Energie est en forte hausse également, à +12,3%, avec un effet climat favorable de +1,6% sur le chiffre d’affaires (85 M€) et des effets prix de la chaleur et de l’électricité de +6,8% sur le chiffre d’affaires.
• Très forte croissance de l’EBITDA, à 4 234 M€ contre 3 641 M€ en 2020, soit une croissance de +16% à change constant et de +6,9% par rapport à 2019.
- Les variations de change ont eu un impact très légèrement positif de +9 M€ soit +0,2% et les effets périmètre un effet favorable de +78 M€ (+2,1%).
- La forte croissance du chiffre d’affaires a eu un effet amplifié au niveau de l’EBITDA. La très forte croissance de L’EBITDA est alimentée à hauteur de 277 M€ par la progression de l’activité, soit +7,6%. Le programme de réductions de coûts a contribué à hauteur de 382 M€, soit + 10,5% sur l’EBITDA, niveau particulièrement élevé en 2021 et supérieur à l’objectif initial de 350 M€, sous les effets combinés du plan d’efficacité opérationnelle annuel et du plan Recover and Adapt mis en place pour compenser les effets de la crise sanitaire en 2020 et 2021. Les prix des énergies achetées et vendues et des matières premières recyclées ont eu un effet positif de +35 M€. Les recyclats ont eu un effet positif de 113 M€ en 2021 et les prix des énergies et du CO2 un effet négatif de -78 M€. Le pincement net de la hausse des coûts s’est établi à -199 M€, soit -5,5%. Le climat a eu un effet très légèrement favorable de +11M€. L’impact positif de l’hiver rigoureux dans l’Energie a été compensé par l’été pluvieux dans l’Eau. Pour rappel, l’EBITDA du troisième trimestre 2021 avait bénéficié d’un effet one-off positif de 86 M€, avec la cession escompte d’une créance liée à la fin de la construction de l’incinérateur de Troyes. Cet élément cash n’a eu aucun effet au niveau de l’EBIT courant.
• Croissance de +41,7 % de l’EBIT Courant à 1 766 M€ contre 1 242 M€ en 2020.
- La variation des changes a eu un effet très légèrement positif de 5 M€ sur l’EBIT courant.
- La très forte hausse de l’EBIT courant (+ 524 M€) se décompose de la façon suivante :
- Hausse de l’EBITDA (+593 M€).
- Des dotations aux amortissements (y compris remboursements des actifs financiers opérationnels) en croissance de 159 M€, sous l’effet de l’intégration d’actifs dans l’Energie en Europe Centrale, d’OSIS dans le déchet dangereux et de l’effet de la cession de créance liée à la fin de la construction de l’incinérateur de Troyes. A périmètre et change constants, les dotations aux amortissements hors remboursement d’actifs financiers opérationnels sont en hausse de +2,3%.
- Le solde provisions, ajustements de valeurs et plus-values industrielles passe de -11M€ à +119 M€ de 2020 à 2021 et +52 M€ en 2019. L’année 2020 était marquée par les effets de la crise sanitaire. L’écart entre le solde de 52 M€ de reprises de provisions nettes en 2019 et 119 M€ en 2021 s’explique essentiellement par la variation des gains sur cessions d’actifs industriels (moins-values industrielles de 39 M€ en 2019 et plus-values de cessions industrielles de 39 M€ en 2021). Le solde de dotations nettes des reprises de provisions revient à un niveau comparable à 2019.
- La contribution du résultat net courant des co-entreprises et entreprises associées s’établit à 105 M€ contre 111 M€ en 2020 après la cession de la concession d’eau de Shenzhen.
• Résultat net courant part du Groupe en forte croissance, à 896 M€ contre 382 M€ en 2020 et 738 M€ en 2019, soit une croissance respective de +132,9% et +20,9% à changes constants.
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Le résultat net courant part du Groupe a très fortement augmenté grâce :
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Au fort rebond de l’EBIT courant par rapport à 2020, année de la crise sanitaire
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A la forte baisse du coût de l’endettement financier net, à -343 M€ contre -414 M€ en 2020, grâce à des taux de refinancement de la dette en Euro très bas de 1,95% et au débouclage d’une couverture de taux dont l’effet a été favorable à hauteur de 20 M€. Le coût de financement net s’établit ainsi à 2,98% contre 4,02% en 2020.
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Aux 122 M€ de dividendes reçus au titre de la détention de 29,9% du capital de Suez.
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Des autres revenus et charges financiers courants en légère baisse à -145 M€ contre -166M€ en 2020.
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Un effet défavorable du solde des plus-values de cessions financières nettes à -16 M€ en 2021 contre 26 M€ en 2020.
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Un impôt qui a doublé, à -330 M€ contre -160 M€ en 2020, soit un un taux d’imposition de 25,8%.
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Des minoritaires en hausse à -158 M€ contre -146 M€ en 2020.
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• Endettement Financier Net ramené à 9 532 M€ au 31 décembre 2021 contre 13 217 M€ au 31 décembre 2020. Free Cash Flow record de 1 219 M€.
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L’endettement financier net est en forte baisse. Il bénéficie de 122 M€ de dividendes reçus de Suez, ainsi que de l’augmentation de capital de 2,5 Mds€ réalisée en octobre et de l’émission d’une dette hybride pour 500 M€.
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Les investissements industriels nets ont été maîtrisés, à 2 212 M€, contre 2 151 M€ en 2020.
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La poursuite d’une gestion très stricte du BFR a permis de le réduire de nouveau de 382 M€.
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Le Free Cash Flow est en très forte amélioration et ressort à 1 219 M€ contre 507 M€ en 2020.
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Le solde des investissements financiers nets des cessions s’est établi à 64 M€. Le rachat d’OSIS auprès de Suez finalisé en mai 2021 a été compensé par les cessions d’actifs en Scandinavie et en Chine.
• Hausse du dividende, à 1€ par action, payé à 100 % en numéraire au titre de l’exercice 2021.
Le Conseil d’Administration proposera à l’Assemblée Générale du 15 juin 2022 le versement d’un dividende de 1€ par action au titre de l’exercice 2021, payable en numéraire. La date de détachement du dividende est fixée au 5 juillet 2022. Les dividendes 2021 seront versés à partir du 7 juillet 2022.
• Perspectives 2022*
L’année 2022 démarre dans un contexte inflationniste dans lequel les activités de Veolia sont bien protégées, grâce au modèle contractuel d’indexation tarifaire qui s’applique à près de 70% du chiffre d’affaires du Groupe et à la politique de couverture des achats énergétiques.
Par ailleurs le Groupe est très faiblement exposé à l’Ukraine et à la Russie avec un chiffre d’affaires d’environ 120M€ (soit 0,3% du chiffre d’affaires) et 130M€ de capitaux employés (soit moins de 0,5% des capitaux employés de l’ensemble Veolia-Suez).
Au regard des tendances toujours favorables dans nos différentes activités, sans élargissement du conflit au-delà du territoire Ukrainien, ni changement significatif des conditions d’approvisionnement en énergie en Europe, les perspectives 2022 du Groupe, qui intègrent pour la première fois celles de Suez à partir du 18 janvier s’établissent de la façon suivante :
- Solide croissance organique du Chiffre d’affaires
- Économies de coûts supérieures à 350 M€ auxquelles s’ajoutent 100 M€ de synergies attendues pour la première année d’intégration de Suez
- Croissance organique de l’EBITDA entre +4% et +6%
- Résultat net courant part du Groupe autour de 1,1 Md€, en hausse de plus de 20%, confirmant l’effet relutif d’environ 10% sur le Bénéfice Net Courant Par Action**
- Confirmation de la relution du Bénéfice Net Courant Par Action d’environ 40% en 2024**
- Leverage ratio autour de 3x
- Et croissance du dividende en ligne avec celle du Bénéfice Net Courant Par Action
* à change constant
** BNPA y compris coût de l’hybride et avant PPA
Rapprochement avec Suez finalisé le 27 janvier 2022 par la clôture de l’Offre Publique d’Achat de Veolia sur Suez
- Au cours de l’année passée, les différentes étapes du rachat de Suez ont conduit à entrer dans la dernière phase de l’Offre Publique d’Achat en décembre 2021 pour atteindre un taux de détention de 95,95% du capital de Suez le 27 janvier 2022, et à mettre en œuvre une procédure de retrait obligatoire sur les actions Suez restantes, qui s'est achevée le 18 février 2022.
- Par ailleurs, comme prévu dans l’accord signé avec Suez en avril 2021, Veolia a revendu le 31 janvier 2022 un ensemble d’actifs du portefeuille de Suez à un consortium constitué de Meridiam, GIP, Caisse des Dépôts et CNP. Ce portefeuille est constitué de l’activité dans l’eau municipale et le déchet solide en France, ainsi que des activités de Suez notamment dans l’eau et dans les géographies suivantes : Italie (y compris la participation dans Acea), République tchèque, Afrique (y compris la Lydec), Asie Centrale, Inde, Chine, Australie, et les activités monde digitales et environnementales (SES).
- S’agissant des procédures d'autorisation des autorités de concurrence concernées par l’opération de rachat de Suez, Veolia a obtenu toutes les autorisations nécessaires à l’exception de la Competition and Markets Authority (CMA) au Royaume-Uni pour lequel la procédure est en cours et devrait prendre fin courant 2022.
Le Groupe Veolia a pour ambition de devenir l’entreprise de référence de la transformation écologique. Présent sur les cinq continents avec près de 179 000 salariés, le Groupe conçoit et déploie des solutions utiles et concrètes pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie qui participent à changer radicalement la donne. Au travers de ses trois activités complémentaires, Veolia contribue à développer l’accès aux ressources, à préserver les ressources disponibles et à les renouveler.
En 2020, le groupe Veolia a servi 95 millions d’habitants en eau potable et 62 millions en assainissement, produit près de 43 millions de mégawatheures et valorisé 47 millions de tonnes de déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires consolidé de 26,010 milliards d’euros. www.veolia.com
Avertissement important
Veolia Environnement est une société cotée à Euronext Paris et le présent communiqué de presse contient des « déclarations prospectives » (forward-looking statements) au sens des dispositions du U.S. Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la performance future de la Société. Les résultats effectifs peuvent être très différents des déclarations prospectives en raison d’un certain nombre de risques et d’incertitudes, dont la plupart sont hors de notre contrôle, et notamment : les risques liés au développement des activités de Veolia Environnement dans des secteurs très concurrentiels qui nécessitent d'importantes ressources humaines et financières, le risque que des changements dans le prix de l'énergie et le niveau des taxes puissent réduire les bénéfices de Veolia Environnement, le risque que les autorités publiques puissent résilier ou modifier certains des contrats conclus avec Veolia Environnement, le risque que les acquisitions ne produisent pas les bénéfices que Veolia Environnement espère réaliser, les risques liés aux termes et conditions figurant habituellement dans les accords de cession, le risque que le respect des lois environnementales puisse devenir encore plus coûteux à l'avenir, le risque que des fluctuations des taux de change aient une influence négative sur la situation financière de Veolia Environnement telle que reflétée dans ses états financiers avec pour résultat une baisse du cours des actions de Veolia Environnement, le risque que Veolia Environnement puisse voir sa responsabilité environnementale engagée en raison de ses activités passée, présentes et futures, de même que les autres risques décrits dans les documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés Financiers. Veolia Environnement n’a pas l’obligation ni ne prend l’engagement de mettre à jour ou réviser les déclarations prospectives. Les investisseurs et les détenteurs de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement auprès de Veolia Environnement (www.veolia.com) copie des documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorité des Marchés Financiers.
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